Réussir l’appropriation de la science ouverte
Connaître et favoriser les pratiques de science ouverte au sein des communautés disciplinaires
Le projet « Réussir l’appropriation de la science ouverte » a été initié à la suite des conclusions du groupe de travail du collège des données de la recherche sur l’usage et la gouvernance des données.
Il vise à favoriser l’appropriation de la science ouverte au-delà du cercle des chercheuses et chercheurs déjà sensibilisées en tenant compte de la diversité des usages et des « pratiques ordinaires » au sein des différentes communautés disciplinaires.
Il se divise en deux sous projets :
- « Décliner la science ouverte par discipline » constitue une enquête de terrain auprès de divers professionnels de la recherche dans diverses disciplines et communautés de pratiques. L’étude vise à mieux comprendre les pratiques de recherche au quotidien (observer la recherche « en train de se faire ») en étant au plus proche des personnes produisant les savoirs au sein des laboratoires, unités de recherche et universités. Il s’agit pour cela particulièrement de suivre la production, la (ré)utilisation et la diffusion des données et autres artefacts (cahiers de laboratoire et carnets de terrain) et d’en explorer toute la diversité. Trois sous-axes d’étude ont été établis : virus à ARN, cahiers de laboratoires et carnets de terrain en archéologie.
- Les « ateliers juridiques science ouverte » constituent une mise en pratique et un espace de partage et de résolution de questions juridiques par le biais de retours d’expérience dans une discipline donnée ou bien pour une thématique transverse (images, gestion des données, etc.). L’objectif est de réunir différents profils (enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, bibliothécaires) avec des juristes afin de trouver des réponses adaptées et facilement compréhensibles par un public de « non-spécialistes ». Trois ateliers juridiques sont prévus donnant lieu au partage des résultats ainsi que la réalisation d’un livre blanc pour faciliter l’appropriation du format des ateliers par d’autres acteurs.
- Suivre la production, la (ré)utilisation et la diffusion des données et autres artefacts (cahiers de laboratoire et carnets de terrain) et en explorer toute la diversité ;
- Appréhender les freins et les blocages à de nouveaux usages, notamment en termes de partage et de mise à disposition des données ;
- Mettre en œuvre des ateliers juridiques science ouverte réunissant différents profils en recherche avec des juristes afin de trouver des réponses adaptées et facilement compréhensibles par un public de "non-spécialistes".

Anne Vanet est professeure en biologie moléculaire et bioinformatique à l’Université de Paris. Elle dirige le pôle de génoinformatique de l’Institut Jacques Monod, au sein duquel elle développe ses travaux sur la recherche de solutions thérapeutiques contre les virus à ARN. Elle est par ailleurs vice-présidente numérique et Science ouverte de l’Université de Paris et à ce titre participe à de nombreux groupes autour de ces deux thèmes que ce soit au national ou à l’international.
- Hélène CHAMBEFORT (INSERM) : axe «cahier de laboratoire » et « virus à ARN »
- Marie HERBET (Université Lyon 1) : axe « cahier de laboratoire »
- Juliette HUEBER (InVisu CNRS/INHA) : axe « carnet de terrain » et « atelier juridique science ouverte »
- Claire LEMERCIER (CSO SciencePo) : axe « carnet de terrain »
- Lionel MAUREL (CNRS INSHS) : atelier juridique science ouverte