Partenariat du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avec OpenAlex pour le développement d’un outil bibliographique entièrement ouvert

Veille
15/02/2024

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) a mis en place un partenariat pluriannuel avec OpenAlex en décembre dernier. Le projet de partenariat entre le MESR et OpenAlex, inscrit dès 2021 dans le Deuxième Plan National pour la Science Ouverte, souligne l’importance pour la France de participer à l’échelle internationale à la construction du paysage mondial de la science ouverte.

Qu’est-ce qu’OpenAlex ?

OpenAlex est une base de données bibliographiques entièrement ouverte indexant fin 2023 environ 250 millions de travaux scientifiques, 90 millions d’auteurs, 100 000 institutions et 32 000 financeurs. OpenAlex s’appuie sur des données et infrastructures ouvertes (Crossref, RoR, ORCID, DOAJ et Wikidata notamment) et sur les avancées technologiques (cloud computing et machine learning) pour fournir un graphe de connaissances scientifiques reliant les publications, leurs auteurs, affiliations et financements, avec des métadonnées enrichies. 

L’ensemble des données fournies par OpenAlex est ouvert à tous, sans aucune inscription, et dans une licence ouverte, permettant toute réutilisation et modification (en licence CC0). OpenAlex est une initiative récente, qui progresse rapidement dans la qualité et la richesse des informations qu’elle propose, notamment grâce à son ouverture aux contributions de la communauté scientifique.

Contribution de la France

Dans le cadre de ce partenariat avec OpenAlex, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche  s’engage dans une collaboration  étroite avec OpenAlex. Outre une contribution financière au fonctionnement d’OpenAlex, considéré comme une infrastructure cruciale de science ouverte, la France jouera un rôle essentiel en contribuant à l’amélioration des données générales d’OpenAlex et en aidant à enrichir en particulier les données liées à la recherche française, et au-delà. Cette collaboration dans un écosystème ouvert pourra, à terme, générer des économies d’échelle pour de nombreux acteurs français et internationaux.

Le MESR souhaite ainsi contribuer à l’émergence de solides propositions alternatives aux environnements propriétaires pour favoriser la transparence et l’accès libre à la connaissance. Cet engagement est également en phase avec les conclusions du Conseil sur l’évaluation de la recherche et sur l’implémentation de la science ouverte, publiées en 2022 par le Conseil de l’Union européenne dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne.