Le baromètre français de la science ouverte mesure l’évolution des pratiques de science ouverte en France à partir de données fiables, ouvertes et maîtrisées. Lancé en 2018, il offre des indicateurs détaillés sur l’accès ouvert aux publications scientifiques. Il intègre, depuis l’édition 2021, les essais cliniques et, dans sa version 2022, les thèses de doctorat, les données de la recherche et les codes et logiciels.

Le baromètre français de la science ouverte

Selon l’édition 2022 du baromètre français de la science ouverte, 67 % des publications scientifiques françaises publiées en 2021 sont en accès ouvert. Ce taux progresse de 5 points en un an et de 29 points depuis la première édition du baromètre ; la plus forte progression concerne le domaine de la chimie : plus 41 points.
L’édition 2022 suit aussi la transparence des résultats des essais cliniques menés en France. Il ressort que 57 % des essais cliniques terminés ces 10 dernières années ont partagé publiquement leurs résultats. Les thèses soutenues en 2020 sont en accès libre à 74%, un taux stable depuis 2017. Enfin, pour ce qui concerne les nouveaux objets de recherche – pour lesquels le suivi est encore en version Béta – 21% des publications de 2021 qui mentionnent la création d’un jeu de données mentionnent également son partage. Le taux de partage pour les codes et logiciels est lui de 20%

 

Créé en 2018, le baromètre français de la science ouverte a pour objectif de mesurer l’évolution de l’accès ouvert aux résultats de la recherche scientifique française. Il constitue un outil de pilotage permettant d’ajuster les politiques de science ouverte et d’évaluer leurs impacts. Inscrit dans le Plan national pour la science ouverte, il est développé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en partenariat avec Inria et l’Université de Lorraine et, il a bénéficié en 2021 d’un financement du Plan de Relance. 

Initialement centré sur les publications  scientifiques françaises,  il s’est enrichi d’un volet relatif à la recherche en santé, qui mesure notamment le partage des résultats des essais cliniques et études observationnelles. En 2022, grâce à un financement France Relance, il propose dans une version bêta de nouveaux indicateurs relatifs aux données de la recherche, codes et logiciels, en s’appuyant sur une méthodologie basée sur l’apprentissage automatique. Il est construit à partir de données ouvertes (issues notamment d’Unpaywall, base mondiale de métadonnées sur les publications scientifiques qui renseigne sur le statut d’ouverture des publications) et propose un site internet offrant des dizaines d’indicateurs regroupés en thématiques, accompagnés de visualisations interactives.  Les données sous-jacentes au baromètre sont mises à disposition sous licence ouverte, son code est ouvert et sa méthodologie est présentée en détail dans une publication elle-même en accès ouvert.

Il est possible de décliner une version locale du baromètre et, jusqu’à présent, plus de 70 organismes, universités, écoles et laboratoires se sont lancés dans cette déclinaison grâce à une démarche simple proposée par l’équipe chargée du projet.

Les données sous-jacentes et le code : https://barometredelascienceouverte.esr.gouv.fr/a-propos/opendata 

La méthodologie : https://barometredelascienceouverte.esr.gouv.fr/a-propos/methodologie

Bibliographie :

La Note flash de mars 2023 : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/barometre-francais-science-ouverte-2022-89981

La note flash de janvier 2022 : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/barometre-francais-de-la-science-ouverte-2021

La Note Flash de janvier 2021 : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid156502/barometre-francais-de-la-science-ouverte-2020.html

La Note Flash de janvier 2020 : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid148931/barometre-francais-de-la-science-ouverte.html

La Note Flash d’octobre 2019 : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid146139/barometre-francais-de-la-science-ouverte.html