Logiciels libres et open source
Le logiciel est aujourd’hui devenu indispensable dans tous les domaines de la recherche scientifique, à la fois comme outil pour la recherche, comme produit de la recherche et comme objet de recherche.
- Accompagner l’essor des modes de développement logiciels et matériels libres et ouverts dans les différentes communautés scientifiques et de support, et notamment :
- Contribuer à la production et à la dissémination de méthodologies de référence et de bonnes pratiques relatives à la production libre et ouverte et à la gouvernance des projets, y compris en ce qui concerne leur référencement, leur pérennisation, leur valorisation et leur préservation patrimoniale ;
- Proposer des plans d'action permettant aux ministères et aux établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche de promouvoir les modes de développement libres et ouverts dans les actions de soutien à la recherche (appels à projets, etc.).
- Proposer des métriques de production scientifique adaptées aux modes de développement libres et ouverts ; dans ce cadre, étudier les mécanismes pour le référencement des logiciels et matériels libres et ouverts, et la production d’indicateurs permettant de mesurer la pénétration de ces modes de développement au sein de la communauté scientifique ;
- Effectuer une veille sur les initiatives relatives au développement libre et ouvert aux niveaux national et international, en particulier dans le domaine de la recherche scientifique ;
- Aider le Comité pour la science ouverte à répondre aux questions issues de la communauté scientifique.


Roberto Di Cosmo, professeur d’informatique, est détaché à l’Inria pour diriger l’initiative Software Heritage.
Ses intérêts de recherche se situent traditionnellement à la croisée des chemins entre la programmation fonctionnelle (et son noyau pur, le lambda calcul), la logique, la théorie des catégories, la théorie des jeux et la programmation parallèle et distribuée. Plus récemment, il s’est intéressé à l’application des méthodes formelles pour la résolution des problèmes posés par les grandes masses de logiciels qui sont disponibles dans l’univers du Logiciel Libre. Dans ce cadre, il a monté et coordonné le projet européen Mancoosi.
Roberto Di Cosmo a contribué à la création de l’IRILL, Initiative de recherche et innovation sur les logiciels libres. En 2014, il a élaboré la vision qui a abouti à la création de Software Heritage, une initiative sur le long terme qui vise à collecter, préserver et à rendre facilement disponible le code source de tous les logiciels jamais écrits.
Il s’est engagé depuis vingt ans dans une activité de vulgarisation scientifique, visant à sensibiliser les différents acteurs de la société aux dangers des monopoles en informatique et aux alternatives, notamment le logiciel libre, dont la France est un acteur de tout premier plan.


François Pellegrini est professeur des universités en informatique à l’université de Bordeaux et membre du collège de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL).
L’une de ses spécialités est le droit (et, dans une moindre mesure, l’économie) des logiciels libres.
Durant son mandat de vice-président délégué au numérique de l’université de Bordeaux, il a initié le projet d’une « usine à revues » en accès libre pour les publications scientifiques, dont la gouvernance est en train d’être élargie à d’autres établissements.
- Mélanie CLÉMENT-FONTAINE (Université de Versailles Saint-Quentin)
- Thierry LEGOU (CNRS/INSHS)
- Camille MAUMET (Inria)
- Patricia MIRABILE (Sorbonne Université)
- Patrick MOREAU (CNRS)
- Gabriel SCHERER (Inria)
- Nicolas THIERY (Université Paris-Sud)