L’objectif de cette initiative est de promouvoir la disponibilité de données sur les citations ou appelées également références bibliographiques [1]Une référence bibliographique est un ensemble de données permettant d’identifier un document publié et d’y faire référence. En général, elle contient au moins le titre du document, son auteur, l’éditeur et la date de publication.. Elles établissent le lien entre les connaissances scientifiques et permettent notamment l’attribution des documents et l’évaluation de la recherche.
L’Initiative pour les Citations Ouvertes (I4OC), lancée en avril 2017, veut suppléer au fait que le système actuel de communication n’expose pas assez les citations. Elles ne sont généralement pas librement accessibles et font l’objet de licences.
Le but de cette initiative est donc de promouvoir la disponibilité des données sur les citations, dans des formats communs et lisibles par machine.
Les principaux avantages attendus sont les suivants :
En septembre 2019, la part des publications avec des références ouvertes était passée de 1 % à 59 % sur les 47,6 millions d’articles avec références déposés auprès de Crossref [2]Depuis 2000, de plus en plus d’éditeurs déposent des informations sur les références des articles de recherche auprès de Crossref. Cette organisation à but non lucratif enregistre les DOI (Digital Object Identifier /identifiant d’objet numérique), permettant ainsi d’identifier les articles sur le web. Mais tous les éditeurs ne permettent pas que leurs références bibliographiques soient rendues accessibles à tous pour le téléchargement et l’analyse. Ils peuvent le faire en s’inscrivant au service Cited-by de Crossref et en donnant leur accord pour « ouvrir » leurs données de citation. Elles seront alors disponibles via les API standard de Crossref., fournissant un ensemble de plus de 500 millions de références. Plus de 1 000 éditeurs en étaient membres, dont Sage Publishing, Taylor and Francis, Wiley et Springer Nature. Parmi les éditeurs qui n’ont pas encore adhéré à l’I4OC figurent l’American Chemical Society, Elsevier et l’IEEE.
References