Les prépublications dans la communication scientifique

Veille
05/07/2017

Les prépublications (preprints) sont partie prenante du mouvement du libre accès depuis leur inscription dans la Déclaration de Budapest en février 2002, voire même avant, avec la création d’archives ouvertes comme arXiv en 1991. Leur place est en train de se modifier. On peut le constater à travers différentes initiatives notamment celles des NIH et du Wellcome Trust qui prennent en compte les preprints dans les demandes de subvention et les rapports finaux des projets, alors que jusqu’à présent seuls les articles validés par les pairs étaient recevables. On peut citer également : l’enregistrement des prépublications par CrossRef avec l’attribution d’un DOI , la soumission d’articles à des revues pour publication via des archives ouvertes en plus de la soumission directe à la revue, l’offre d’un serveur de prépublications par la plateforme d’édition SciELO, le projet d’un serveur centralisé de prépublications dans le domaine biomédical soutenu par des agences de financement et l’organisation ASAPbio.
Notons également la création de nombreuses archives ouvertes thématiques (AgriXiv, BioRxiv, ChemRxiv, engrXiv, LawArXiv, PaleorXiv, PsyArXiv, SocArXiv) – avec l’évolution souhaitée par certaines vers des plateformes de publication de revues électroniques. Un autre signe, peut-être, est le lancement récent d’un overlay journal Discrete Analysis bâti à partir des articles déposés dans arXiv. En France, dix épirevues existent, constituées depuis des articles de l’archive HAL, à l’aide de la plateforme episciences.org proposée par le CCSD. Mais aussi ScienceOpen Collections qui construit des collections d’articles notamment depuis arXiv ou PubMed Central.